La Grande Guerre

Les grandes citations prononcées durant la Grande Guerre.

1914 - 1915 - 1916 - 1917 - 1918


« L'Autriche nous a déclaré la guerre. Notre cause est juste. Dieu nous aidera.»

Phrase prononcée par Nikola Pašić, président du conseil serbe, aux ministres du gouvernement serbe.

Nikola Pašić 28 juillet 1914

« J'ai tout examiné et tout pesé, c'est la conscience tranquille que je m'engage sur le chemin que m'indique mon devoir. »

Phrase prononcée par l'Empereur Ferdinand-Joseph lors de la déclaration de guerre à la Serbie.

Empereur Ferdinand-Joseph 29 juillet 1914

« L'Empereur avait confiance en moi. Comment pourrais-je encore le regarder en face ? »

Phrase prononcée par le général Samsonov à ses officiers après la défaite de Tannenberg et juste avant son suicide.

Général Samsonov 29 juillet 1914

« Quoi, pour un chiffon de papier ! »

Phrase prononcée par le chancelier impérial Bethmann Hollweg lors de la déclaration de guerre du Royaume-Uni à l'Allemagne suite à la violation du territoire belge par les troupes allemandes.

Bethmann Hollweg 04 août 1914

«  Je prends l'univers à témoin que, durant ces dernières années si lourdes de complications de toutes sortes, nous n'avons cessé de nous tenir au premier rang pour épargner aux peuples d'Europe une guerre entre les grandes puissances. Mon noble allié, l'empereur et roi François-Joseph fut forcé de recourir aux armes pour assurer la sécurité de son royaume contre les menées dangereuses d'un État voisin. L'Empire russe s'est alors mis au travers de la monarchie alliée qui poursuivait la revendication de ses intérêts les plus fondés. Ce n'est pas seulement notre devoir de puissance alliée qui nous appelle aux côtés de l'Autriche-Hongrie. À nous échoit aussi la tâche gigantesque de défendre, en même temps que l'ancienne communauté de culture des deux États, notre position dans le monde contre l'assaut des forces hostiles. Acculés à notre défense légitime, nous tirons l'épée, la conscience pure et les mains pures. »

Discours prononcé par l'empereur Guillaume II au Reichstag lors de sa justification pour l'entrée en guerre de son pays.







Empereur Guillaume II 04 août 1914

« Sans la moindre provocation de notre part, un voisin, que sa puissance a rendu orgueilleux, a rompu les traités qui portent sa signature, et il viole la terre de nos ancêtres. Parce que nous avons fait preuve d'amour-propre, parce que nous avons refusé de forfaire à l'honneur, il nous attaque. Cependant, le monde entier admire notre attitude loyale ; que le respect et l'estime de tous les peuples vous réconfortent en ces moment solennels ! Quand elle a vu que son indépendance était menacée, la Nation a frémi et ses enfants se sont rués aux frontières comme une tempête. Valeureux soldats d'une cause sacrée, j'ai confiance en votre indéfectible bravoure, je vous salue au nom de la Belgique. Vos concitoyens sont fiers de vous. Vous triompherez car vous êtes la force au service du droit. César a dit de nos ancêtres : De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. Gloire à vous, armée du peuple belge. Devant l'ennemi, souvenez-vous que cette armée combat pour vos foyers menacés. Souvenez-vous Flamands, de la bataille des Éperons d'or et vous, Wallons de Liège, qu'en ce moment, l'honneur des 600 Franchimontois vous échoit. Soldats, je quitte Bruxelles pour me mettre à votre tête.»

Discours prononcé par Albert Ier, roi des Belges, s'adressant à tous ses soldats et volontaires engagés sous le drapeau.

Albert Ier 05 août 1914

« Quand l'Empire est en guerre, l'Australie l'est aussi. »

Phrase prononcée le 1er ministre australien, Joseph Cook, lors de la déclaration de guerre à l'Allemagne par l'Angleterre.



Joseph Cook 05 août 1914

« Il est de notre devoir de faire savoir à la Grande-Bretagne, à ses alliés ainsi qu'à ses ennemis que les Canadiens sont animés par un seul et même sentiment et font bloc derrière la mère-patrie.»

Phrase prononcée par Sir Wilfrid Laurier, chef du Parti libéral du Canada, le lendemain de la déclaration de guerre à l'Allemagne par l'Angleterre.

Wilfrid Laurier 05 août 1914

« Le peuple des États-Unis est issu de nombreuses nations et principalement des nations en guerre ... nous devons être impartiaux.»

Phrase prononcée par Woodrow Wilson, président américain, suite à la publication de la neutralité de son pays dès le 04 août 1914.


Woodrow Wilson 18 août 1914

« Il faut s'attendre à voir les Allemands arriver sous les murs de Paris d'ici une douzaine de jours. »

Phrase prononcée par le général Joffre, après la défaite de la bataille de Mons.






Général Joffre 23 août 1914

«La victoire appartiendra dans cette guerre à celui des deux belligérants qui parviendra le premier à placer un canon de 75 sur une voiture capable de se mouvoir en tout-terrain.»

Phrase prononcée par le colonel Jean Estienne à ses officiers, après la retraite de la bataille des frontières.



Colonel Estienne 25 août 1914

« Je ne puis dire que j'envisage le cours ultérieur de la campagne de France avec espoir. Ma confiance dans les capacités des chefs français à mener la campagne vers une conclusion heureuse décline rapidement. »

Phrases prononcées par le général French s'adressant au Ministre de la guerre britannique, Lord Kitchener


Général French 29 août 1914

« Notre petite armée de Prusse orientale a attiré 12 corps ennemis contre elle, en a détruit une moitié et s'est attaquée à l'autre ... on ne peut exiger plus. »

Phrase prononcée par l'empereur Guillaume II répondant au représentant autrichien de Conrad von Hötzendorf à l'OHL quand à l'inefficacité des armées austro-hongroises à fournir leur part d'effort.

Empereur Guillaume II 02 septembre 1914

« Les membres du gouvernement de la République ont quitté Paris pour donner une impulsion nouvelle à la défense nationale. J'ai reçu le mandat de défendre Paris contre l'envahisseur. 
Ce mandat, je le remplirai jusqu'au bout. »


Discours prononcé par le gouverneur militaire de Paris, le général Gallieni, qui organise la défense de Paris alors que le gouvernement déménage à Bordeaux et que les armées françaises retraitent.

Général Gallieni 03 septembre 1914

« À l'heure où s'engage une bataille d'où dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous 
que le moment n'est plus de regarder en arrière. Une troupe qui ne pourra plus avancer devra 
coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. »


Phrases prononcées par le général Joffre la veille de la première offensive française contre l'avancée des troupes allemandes.

Général Joffre 05 septembre 1914

« L'effort rigoureux de l'Autriche pour briser nos dispositions au nord de Lemberg peut être considéré comme paralysé. Le moment d'annoncer notre contre-offensive est arrivé. »

Phrases prononcées par le général Alexeïev communiquant avec Davidov lors de l'encerclement de la 4e armée autrichienne.

Général Alexeïev 05 septembre 1914

« Vous ne pouvez quand même pas demander à Hindenburg et Ludendorff plus qu'ils n'ont déjà accompli. »

Phrase prononcée par l'empereur Guillaume II répondant à la demande de renfort austro-hongroise sur le front Est.


Empereur Guillaume II 07 septembre 1914

« Mon centre cède, ma droite recule, situation excellente. J'attaque ! »

Phrase prononcée par le général Foch, lors de la bataille de la Marne au cours du mois de septembre.



Général Foch 08 septembre 1914

« La victoire est maintenant dans les jambes de notre infanterie. »

Phrase prononcée par le général Joffre avant la bataille du Chemin des Dames.








Général Joffre 10 septembre 1914

« L'armée britannique n'a jamais reculé de son Histoire. Vous avez l'honneur de l'Angleterre entre vos mains, et j'ai celui de la France. Le monde entier nous regarde. Même s'il devait m'en coûter la vie, je vous donne ma parole de soldat que je ne reculerai pas d'un pas. Je veux que vous me donniez votre parole et c'est de votre devoir de me la donner. »

Phrase prononcée par le général Foch s'entrenant avec le général French, démoralisé suite à la retraite du BEF.

Général Foch 12 octobre 1914

« Je ne suis pas un criminel, car j’ai supprimé un homme malfaisant. J’ai cru bien faire. »

Phrase prononcée par Gavrilo Princip, assassin du prince héritier austro-hongrois, lors de son procès.








Gavrilo Princip 12 octobre 1914

« Soldats, envisagez l'avenir avec confiance, luttez avec courage. Que dans les positions où je vous placerai, vos regards se portent uniquement en avant et considérez comme traître à la Patrie celui qui prononcera le mot de retraite sans que l'ordre formel en soit donné. Le moment est venu, avec l'aide de nos puissants alliés, de chasser du sol de notre chère Patrie l'ennemi qui l'a envahie au mépris de ses engagements et des droits sacrés d'un peuple libre ... »

Discours prononcé par Albert Ier, roi des Belges, s'adressant à son armée en retraite près de Westhoek.






Albert Ier 13 octobre 1914

« Officiers, sous-officiers et soldats du 7e régiment de ligne, vous avez parfaitement rempli votre devoir. Vous avez montré une grande bravoure. Je suis fier de vous. Mais la Patrie n'est pas libérée. L'armée va devoir fournir encore de grands efforts, affronter de grands dangers. Soldats du 7e, j'ai confiance en vous, je sais que vous défendrez partout, avec force et loyauté, l'honneur de votre drapeau. »

iscours prononcé par Albert Ier, roi des Belges, à Furnes, devant le 7e régiment qui vient de recevoir la croix de chevalier de l'ordre de Léopold sur son drapeau.






Albert Ier 03 novembre 1914

« Nous avons pour devise : pendant que la carte de l'Europe continentale se modifie, les affaires de l'Angleterre suivent leur cours normal. Nous avons eu beaucoup de sollicitude et dépensé beaucoup d'argent pour notre flotte. C'est à elle maintenant de nous payer de cette dépense. En fait nous sommes dans la meilleure voie pour y parvenir. L'étranglement économique de l'Allemagne au moyen du blocus maritime demande du temps. Mais patience ! Nous n'en sommes encore qu'au troisième mois. Si nous attendons jusqu'au sixième, jusqu'au neuvième, jusqu'au douzième, alors nous connaîtrons le succès. Celui-ci ne peut mûrir que dans le silence mais il est aussi sûr que la chute des feuilles en automne. Ruiner l'Allemagne, tel est notre but. »

Discours prononcé par Winston Churchill, premier lord de l'amirauté, lors du discours au Guildhall.

Winston Churchill 09 novembre 1914

« N'oublions pas que le but de notre participation à cette guerre n'est pas seulement de nous sauver nous-même du péril qui nous menace, mais que nous poursuivons un but plus important : l'accomplissement de notre idéal national. L'idéal national de notre peuple et de notre patrie nous pousse à écraser l'ennemi et à obtenir une frontière naturelle qui nous permettrait de nous unir avec tous nos frères de race. »

Discours prononcé par l'un des chefs de l'Ittihad, organisation spéciale turc, devant ses frères.
















X 11 novembre 1914

« Il paraît que vous êtes las de vous battre ... que vous préférez rentrer dans vos villages, comme vous y invite l'ennemi ... et bien ! Que ceux qui veluent partir partent ! Ils sont libres ... Vous avez juré fidélité de défendre votre roi et votre patrie ... Je vous délie de votre serment ! Moi, je reste ! Que ceux qui ceulent vaincre ou mourir aux côtés de leur vieux roi restent avec moi ! »

Phrases prononcées par le roi Pierre Ier de Serbie à ses soldats présents sur le front.

















Pierre Ier 01 décembre 1914

« Soldats ! Pendant 12 jours d'efforts énormes, de marches épuisantes et de combats acharnés, vous avez accompli des miracles d'héroïsme et donné un éclatant exemple de votre amour et de votre dévouement pour la patrie et la liberté. Vos prouesses glorieuses seront inscrites en lettres d'or dans l'histoire. La postérité parlera de votre héroïsme. Vos exploits seront perpétués à travers les siècles. L'europe vous admire et nos alliés sont enthousiasmés par les hauts faits de la petite armée serbe. Vous avez sauvé l'honneur de la nation. Vous avez repris notre capitale, notre Belgrade. Vous avez délivré notre cher pays de l'envahisseur abhorré. Vous avez chassé le conquérant orgueilleux au-delà de la Save et de la Drina. Vous avez fin, en l'écrasant sous la vigueur de vos coups, posé la première pierre de l'édifice que sera la Grande et heureuse Serbie. Soldats ! Vous étiez et vous restez invincibles. En vous remerciant de tout mon coeur pour votre héroïsme et votre dévouement , je vous saluen heureux et plein de confiance en l'avenir. Dieu est avec nous ! Gloire aux héros tombés au champ d'honneur ! Vive ma chère armée !»

Phrases prononcées par le prince Alexandre de Serbie aux troupes serbes ayant repris Belgadre.

Prince Alexandre 16 décembre 1914

« L'heure des attaques a sonné. Après avoir contenu l'effort des Allemands, il s'agit maintenant de le briser, et de libérer définitivement le territoire national envahi. Soldats ! La France compte plus que jamais sur votre cœur, votre énergie, votre volonté de vaincre à tout prix. Vous avez déjà vaincu sur la Marne, sur l'Yser, en Lorraine et dans les Vogues. Vous saurez vaincre encore jusqu'au triomphe définitif ! »

Phrases prononcées par le général Joffre, s'adressant aux troupes avant les batailles en Champagne.

Winston Churchill 19 décembre 1914

 

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